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Savoir et apprendre à souder correctement n’est pas facile : avec ce guide, nous allons illustrer toutes les techniques et les secrets pour réaliser une soudure parfaite avec un poste à souder. Il est important d’apprendre à souder. Si le soudage sur des pièces épaisses est relativement facile, les choses se compliquent avec des pièces plus fines qui, malheureusement, ont tendance à se percer sous l’effet de l’arc électrique. La première chose à faire, donc, pour comprendre comment souder correctement, est de fixer une valeur de courant aussi faible que possible, mais suffisante pour faire fondre l’électrode. La dernière étape d’un bon soudeur est d’acquérir une bonne aptitude au soudage au gaz.
Notions de base
Pour comprendre comment souder de la meilleure façon, il faut se rappeler qu’une électrode de 1,6 mm nécessite de 25 à 50 A et une électrode de 2 mm de diamètre de 40 à 80 A (60 à 110 A et 80 à 160 A sont nécessaires pour les électrodes de 2,5 et 3,2 mm).
Étant donné qu’il est toujours judicieux d’effectuer certains essais de soudage à l’électrode sur des chutes de la même épaisseur que la pièce, on peut également obtenir des résultats corrects en réduisant un peu l’inclinaison de l’électrode, de sorte que l’arc frappe la surface sur la polarisation et agisse sur une zone plus large.
Pour un débutant qui doit apprendre à souder sans se tromper, les électrodes de 1,6 mm sont donc souvent plus difficiles à manipuler que celles de 2 mm. A l’usage, elles « percent » davantage : en déposant une quantité réduite de matériau, il est important de s’attarder plus que nécessaire sur le même point. Il est obligatoire pour votre sécurité d’utiliser des EPI adaptés, quelque soit la technique de soudage, à savoir un masque de soudage auto-obscurcissant et des gants.
Comment souder des pièces par points ?
Une des phases les plus délicates pour comprendre comment souder lors de la construction d’un objet à base étroite et montant, est la soudure parfaitement verticale. Il faut procéder à des pointages alternés d’un côté et de l’autre de la pièce pour assurer, en vérifiant avec une équerre, le bon positionnement final. Le pointage, s’il est bien fait, peut également avoir une valeur décorative. Le soudage par points peut également être effectué avec un soudeur à fil.
L’importance du confort et de la position
La deuxième astuce pour apprendre à souder correctement est d’aborder la soudure dans la position la plus confortable possible, fermement sur vos jambes et sans encombrement entre vos pieds. Le poste à souder éteint, essayez de simuler l’exécution du joint : l’absence d’arc électrique vous permet d’effectuer des essais en toute tranquillité, afin de trouver la direction dans laquelle, il est le plus naturel de procéder.
Les soudeurs professionnels ont leur propre technique pour savoir comment souder au mieux. Certains se positionnent de manière à ce que la soudure soit perpendiculaire à leur corps, droit devant leur nez ; d’autres placent leur poitrine parallèlement à la soudure et se déplacent de gauche à droite (ou dans l’autre sens, s’ils sont gauchers).
Il en va de même, dans certaines limites, pour l’inclinaison de l’électrode (soudage à l’électrode) par rapport à la pièce à souder. Dans des conditions normales, un angle d’environ 20 à 30° est recommandé, mais il dépend beaucoup de l’épaisseur des pièces, du courant de soudage et de la vitesse d’exécution ; un arc projeté verticalement a plus tendance à percer le matériau qu’un arc incliné.
Enfin, en ce qui concerne la possibilité de se rapprocher de la pièce à mesure que l’électrode s’use, aucune simulation n’est possible ici. Il s’agit seulement de s’entraîner sur des pièces de ferraille, en préférant des découpes de tôle d’au moins 3-4 mm d’épaisseur et de taille non négligeable, afin de pouvoir consommer une électrode entière sans avoir à s’arrêter.
Comment préparer les pièces pour faire une bonne soudure ?
Couper un tube carré
Pour faire un cadre en tube carré, vous aurez besoin de …tube carré en acier ou Inox. Le tube est coupé avec quatre coupes sur les faces, sans descendre avec la meuleuse d’angle au-delà du bord car, lors d’une coupe verticale, il est très facile pour la lame de déraper latéralement, ce qui ruinerait votre travail.
Utiliser une meuleuse
Une meuleuse d’angle ou droite avec un disque de meulage est efficace pour préparer les pièces à souder ou pour finir les soudures. Cependant, elle produit un bruit assez gênant et, surtout en cas d’utilisation prolongée, un bon casque pour protéger notre audition est plus que recommandé.
Chanfreiner
Le chanfreinage des bords coupés, en plus de protéger les mains de ceux qui manipulent les pièces, donne plus de surface de contact aux soudures qui peuvent pénétrer entre le chanfrein et la paroi adjacente.
Dégraisser les pièces
L’ancier ou l’Inox neuf est toujours recouvert d’un revêtement lubrifiant et protecteur. Avant de souder, il peut être nécessaire de bien dégraisser le métal avec du diluant professionnel.
Utilisation de serre-joints
Pour joindre deux morceaux de tube ensemble, il est préférable de les rendre solidaires en les serrant sur une troisième pièce. Ainsi, en plus de les maintenir en place, ils restent bien alignés. Utilisez pour ce faire des serre-joints réglables.
La pince angulaire pour les angles à 90°
Pour souder deux pièces à assembler à 90°, avec les extrémités coupées à 45°, il faut que les fers soient fermement serrés dans la bonne position. Une pince de serrage angulaire métallique est idéale.
Souder des tôles fines avec poste à souder à l’arc
Pour comprendre comment souder des tôles très fines, il ne faut pas s’attendre à un résultat esthétiquement parfait. Il faut procéder par petites sections, en interrompant la soudure avant que le métal, accumulant une chaleur excessive, ne fasse des trous. Si nécessaire, la soudure peut être reprise du côté opposé, avec une plus grande tranquillité d’esprit, car une plus grande épaisseur est impliquée.
Selon la longueur de la pièce, placez plus ou moins de points dans l’ordre indiqué, en les alternant aux deux extrémités de la pièce, pour ne pas la déformer. Il est possible de choisir entre différents chemins à suivre par la pointe de l’électrode pendant le soudage. Pour une soudure large, et dans le cas d’une soudure vers le bas, il est nécessaire de suivre un chemin en zigzag et, en même temps, d’incliner l’électrode à droite et à gauche. Une soudure plus étroite ne nécessite pas d’inclinaison de l’électrode.
Techniques de soudure : les astuces
Il est préférable de commencer par une soudure verticale, après avoir appris à souder correctement dans le sens ascendant. Immédiatement après, essayez de faire une fine couture en tenant l’électrode « plus que verticale« , c’est-à-dire inclinée vers nous, de combien cela n’a pas d’importance.
Une fois la soudure terminée, il faut la battre avec un marteau pour faire disparaître les scories, qui ne sont rien d’autre que le dépôt siliceux (la silice est en fait du sable) antioxydant qui entoure l’électrode comme une sorte de tube. L’antioxydant est utilisé pour empêcher la formation excessive de rouille au moment du soudage. Le fer ou l’acier, lorsqu’ils sont à la température de fusion ou en dessous, absorbent une grande quantité d’oxygène. Il en résulte la formation d’oxyde de fer, c’est-à-dire de rouille.
La température la plus critique pour la formation de l’oxyde est d’environ 1350 °C, c’est-à-dire bien en dessous de la température de fusion, température à laquelle il est inévitable de passer pendant la phase de refroidissement du matériau d’apport, et du métal fondu dans le cratère. Le flux est incombustible et inoxydable : il forme une couche protectrice sur le métal en fusion, car, étant plus léger, il flotte sur celui-ci, sans risque d’incorporation de scories dans la soudure.
Comment souder de différentes manières ?
Les soudeurs professionnels, lorsqu’ils soudent deux pièces placées verticalement, effectuent presque toujours une soudure descendante : c’est-à-dire qu’ils partent du haut et vont vers le bas. Cependant, le laitier a tendance à descendre et à pénétrer dans le métal en fusion, ce qui rend la soudure plus fragile, pleine de défauts, de fuites et d’autres inclusions nocives.
Il est préférable de souder vers le haut, du bas vers le haut, afin d’éviter les inclusions de scories. En montant, il est toujours préférable de souder finement : le matériau d’apport enserre les tôles sans provoquer de fuites, à condition de ne pas trop insister sur un point et de ne pas utiliser un ampérage trop élevé.
Finition des soudures
Après avoir attendu que la soudure se refroidisse, elle est frappée avec la pointe du marteau. Le flux, dont les propriétés physiques et chimiques sont très proches de celles du verre, saute sans difficulté. Après avoir utilisé le marteau, on passe une brosse métallique sur la surface pour enlever les derniers résidus. Pour une finition précise, on peut également utiliser une ponceuse orbitale, qui a la même structure qu’une rectifieuse (celle-ci est utilisée pour lisser les reliefs excessifs), mais qui a un disque en papier abrasif ; ayant une vitesse de rotation plus faible (3500 contre 6500 tr/min), elle ne produit pas de rayures et égalise les cordons de soudure rapidement mais avec précision.
Les soudures bien exécutées et sans défaut peuvent, dans la plupart des cas, être laissées visibles. Le soudage à l’arc est le plus simple, le plus rapide et le plus rentable des techniques d’assemblage, et aussi le plus robuste, pour autant que vous respectiez les règles. Tant que vous n’avez pas acquis l’expérience nécessaire, vous êtes susceptible de commettre des erreurs inévitables.
Déformations de soudage
Seuls des blocs ou des plaques de métal épais peuvent supporter une température de 3000 °C sans déformation. Le matériau soudé a tendance à se cambrer comme s’il essayait de se soulevers pour recouvrir la soudure elle-même, que ce soit sous forme de joint ou de simples points ou sections préliminaires. La distorsion est un phénomène qui peut être gênant, car le matériau doit finalement finir plat ou droit, incliné à 90°. Les déformations ne peuvent être évitées car elles sont la conséquence de divers phénomènes physiques et naturels. Toutefois, elles peuvent être réduites au minimum ou, compensées par d’autres déformations ayant des caractéristiques opposées les unes aux autres.
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